Déjà publié – Revu
Quand je chante l’amour, que je le porte aux nues,
La pluie s’en déversant remet mon âme à nu.
Quand je pleure l’amour, parti comme venu,
Mes mots me semblent trop nuls et non avenus.
Mais quand je vis l’amour et que je te mets nue
Mes rimes tout à coup paraissent bienvenues
Car lorsque tu te fais douce et toute menue
J’en oublie mes hiers et leurs déconvenues.
Enfin quand dans mes bras, tendre tu t’insinues,
De l’âge la douleur peu à peu s’atténue
Et me voici heureux, ayant tes mains tenues,
Que pour quelques instants je t’aie appartenu.
Pourtant je ne t’ai pas vraiment à part tenu
Car j’aime à te serrer si belle toute nue
Je t’avais prévenue, point ne t’ai détenue
Et tu es repartie jolie trotte-menu.
Excuse ce poème un peu trop saugrenu.
J’espère tout au moins qu’il n’est pas malvenu.
Il veut te remercier de t’être souvenue
Au lieu de me laisser sombrer dans l’inconnu.