Déjà publié – Revu
Quand je chante l’amour, que je le porte aux nues,
La pluie s’en déversant remet mon âme à nu.
Quand je pleure l’amour, parti comme venu,
Mes mots me semblent trop nuls et non avenus.
Mais quand je vis l’amour et que je te mets nue
Mes rimes tout à coup paraissent bienvenues
Car lorsque tu te fais douce et toute menue
J’en oublie mes hiers et leurs déconvenues.
Enfin quand dans mes bras, tendre tu t’insinues,
De l’âge la douleur peu à peu s’atténue
Et me voici heureux, ayant tes mains tenues,
Que pour quelques instants je t’aie appartenu.
Pourtant je ne t’ai pas vraiment à part tenu
Car j’aime à te serrer si belle toute nue
Je t’avais prévenue, point ne t’ai détenue
Et tu es repartie jolie trotte-menu.
Excuse ce poème un peu trop saugrenu.
J’espère tout au moins qu’il n’est pas malvenu.
Il veut te remercier de t’être souvenue
Au lieu de me laisser sombrer dans l’inconnu.
J’aime beaucoup ton émoi modeste et dépourvu
De toute indécence grossière comme sans issue,
Des rencontres insensées entre deux inconnus.
Amicalement te salue 😉 .
Je suis comme Eve, je trouve ce texte touchant, et bien descriptif de l’insoutenable légèreté de l’être.
Bonjour J.C. !
" remet mon âme à nu " ……………. ton âme à poil, ça doit être quelque chose !
Je pense que ce doit être très fourni !
Je me sauve, non sans te souhaiter une bonne journée ! Bref, je me trotte-menu !
Pierre ………… Heu! …………….. Rotpier !
Le titre se suffit à lui même….Oooh oui !!!!"Bonne comptine nue à Sion" (coupe d’Europe oblige) :):)Amitié
trop touchant !
et puis toutes ces rimes en U fallait trouver !
Bravo !
Bisous émus