Déjà publié – revu
Si le violon perce mon coeur
Dans mon automne de langueur
J’ai mal vers l’aine et les reins beaux
J’ai beau marcher criant : " Hue ! Go !"
Je prends racine et je m’encroûte
Baye aux corneilles sur la route
La pollution y est entière
Et j’y vois le tombeau de l’air
Ma conviction si molle hier
Avec ma foi se révoltèrent
Pour finir dans un cimetière
De Profundis et Proust ma chère !
J’ai bien des cartes dans les mains
Suis mal loti c’est mon destin
Et comme je suis mal armé
La tristesse dans l’âme naît
Céline, la Martine et Colette
M’ont quitté assez guillerettes
Pour retrouver leurs doux aimés
Deux jules romains et un Don
Un grand espagnol d’Aragon
Dans la campagne heureusement
Pas très loin d’un château brillant
J’entendis le coq tôt chanter
Près de la fontaine où coulait
L’eau en flots berçant mes pensées
Si bien qu’après cela allait
Ma conclusion est celle-là :
Cette balade m’isola !
Déblogue 