Archive for juillet 2008
PAIX TANT QU ‘elle existe !
Posted in Poèmes on 26 juillet 2008| 9 Comments »
Connerie du jour
Posted in Pensées on 26 juillet 2008| 6 Comments »
Connerie misogyne du jour
Posted in pensées misogynes on 25 juillet 2008| 3 Comments »
Bons pieds ??? Bon oeil ???
Posted in Délire ! on 24 juillet 2008| 8 Comments »
Connerie misogyne du jour
Posted in pensées misogynes on 24 juillet 2008| 6 Comments »
Elles nous font marcher au doigt…
…mais jamais à l’oeil !
Un peu de musique à chaque ligne…
Posted in Délire ! on 23 juillet 2008| 13 Comments »

Connerie du jour
Posted in Pensées on 23 juillet 2008| 4 Comments »
Dans l’orchestre de l’amitié
lorsque les violons grincent
appelle-t-on cela
l’Ingres attitude ?
A mon fils (suite et fin)
Posted in Prose on 22 juillet 2008| 11 Comments »
= Dis papa, pourquoi les autres ils s’occupent de nos affaires?
= Pour voir si on a les mêmes problèmes qu’eux, et surtout pour se consoler,
si les nôtres sont plus graves.
= Dis papa, pourquoi cherche-t-on sans arrêt à prouver aux gens qu’ils ont
tort, alors que la plupart du temps, ils ont au moins « leur » raison ?
= C’est la hiérarchie mon fils. Le chef a toujours raison.
Sois un chef, même s’il faut être con pour le devenir.
Et, je t’en prie mon fils, sois très con.
= Mais papa, même si tu n’es pas chef, tu peux avoir d’excellentes idées.
= Oui mon fils, mais il ne faut pas les avoir avant le chef.
Offre tes idées au chef en lui faisant croire qu’elles sont de lui
et tu deviendras chef. Après, prends celles de ceux qui ne le seront jamais.
= Dis papa, c’est quoi le communisme ?
= Un livre mon fils qui n’a de capital que le titre.
= Dis papa, c’est quoi le front national ?
= Je préfère ne pas t’en parler. Moi qui ne suis pas raciste,
je serai capable de le devenir vis-à-vis de ces gens là !
= Dis papa, il y a des gens qui boivent même lorsqu’ils n’ont pas soif.
Tu peux m’expliquer ?
= C’est difficile, mon fils, c’est difficile !
Tu sais, je crois que cela arrive lorsque l’on cherche à fuir les réalités
de la vie, et, comme il y a fuite, plus on boit, moins cela se remplit !
= Dis papa, il y a des gens qui se droguent, pourquoi ?
= La plupart du temps pour les mêmes raisons que ceux qui boivent.
Ceux de ma génération qui sont alcooliques ont eu la chance de ne pas
connaître la drogue. Mais le résultat est le même.
L’alcool efface passagèrement, pour une heure ou deux,
les soucis de toute nature. Avec la drogue, on atteint, paraît-il,
un état de rêve, de jouissance tel que l’on se prend pour le roi du monde.
Et dans les deux cas, à un moment ou à un autre, on se réveille…
…quand on le peut ! N’importe comment, nous, alcooliques,
eux drogués, nous présentons cela comme un stimulant, jusqu’au jour
où nous nous apercevons que nous avons besoin d’être stimulés sans cesse.
Alors toutes les excuses nous sont bonnes, et la vie,
lorsque nous en parlons, n’est à nos yeux que laideur et injustice.
Mais ce n’est pas vrai. Ne bois que lorsque tu as soif, mon fils.
= Dis papa, c’est quoi l’utopie ?
= La vie, mon fils, la vie telle qu’on la voudrait.
Tu veux que je te dise mon utopie à moi ?
Réussir à être heureux, sans être esclave de l’argent.
Je t’assure que c’est la plus belle des utopies.
= Dis papa, c’est quoi le crédit ?
= Le crédit, c’est croire.
Enfin, une nuance tout de même !
C’est surtout lorsque les autres croient en toi.
= Dis papa, c’est quoi le débit ?
= Ah ! Ca c’est lorsque plus personne ne croit en toi.
Et si le débit est trop fort, tu coules !
= Dis papa, tu crois que je serai heureux ?
= Certainement mon fils.
D’abord chacun fait son bonheur comme il l’entend
et tu n’es pas sourd que je sache !
= Dis Frank, tu m’aimes quand même ?
= Oh oui !
= Ah bon ! Tu me rassures.
= Dis papa, c’est quoi la jalousie ?
= Cela vient quand tu te rends compte que tu n’es pas capable
de garder pour toi seul ce que tu aimes le plus au monde.
Ceci dans un premier temps si on parle de l’amour.
Cela vient dans un deuxième stade, lorsque tu te rends compte
que tu n’as pas la dialectique nécessaire à contrer celui qui
t’avance des propos que tu sais pertinemment faux.
Cela vient ensuite lorsque tu vois quelqu’un qui n’a pas réussi
mais qui est plus heureux que toi, ou bien lorsque tu vois
quelqu’un qui a réussi, alors qu’il n’a, à ton avis, nullement
les capacités requises.
La jalousie, c’est ne pas savoir vieillir.
La jalousie c’est se dire que la chance ne sourit qu’aux autres.
Alors, je vais te dire, mon fils, ne sois pas jaloux, ou alors, sois-le,
mais de toi…
= Dis papa, c’est quoi le rêve ?
= Le rêve, mon fils, c’est ce que tu fais en ce moment.
C’est idéaliser quelqu’un, en pensant qu’il a réponse à tout,
alors que ton père, mon fils n’est qu’un homme, ou du moins,
essaye-t-il de l’être. Mais je t’en supplie, mon fils, ne te réveille
pas encore !
= Dis mon fils, c’est quoi pour toi l’amour ?
= C’est se sentir bien, à deux, sans s’engueuler.
= Tu crois que ça existe ?
= Oui, en tous cas, je vais essayer de ne pas vous imiter.
= Dis mon fils, tu auras des enfants ?
= Oui, mais j’essaierai de ne pas les quitter.
= Dis mon fils, seras-tu un bon papa ?
= Oui, du moment que je serai là.
= Dis mon fils, c’est quoi pour toi le bonheur ?
= C’est être tous ensemble.
= Dis mon fils, tu pourras un jour me pardonner ?
= C’est fait mon père, ce qui est fait est fait.
= Donc mon fils, tu m’aimes quand même ?
= Oh oui !
= Ah bon ! Tu me rassures.
= Dis mon fils, tu ne m’en veux pas d’avoir parlé pour toi ?
= Non papa, je n’aurais jamais osé écrire tout cela. »
Connerie du jour
Posted in Pensées on 22 juillet 2008| 3 Comments »
A mon fils
Posted in Prose on 21 juillet 2008| 12 Comments »
A mon fils
= Dis papa, c’est quoi le sexe ?
= C’est une toute petite différence qu’il y a entre l’homme et la femme.
Mais les petits ruisseaux font les grandes rivières.
= Dis papa, c’est important de gagner de l’argent ?
= Oh oui mon fils ! Mais le plus important c’est de le garder.
= Ah bon ! Mais si c’est pour le garder à quoi bon le gagner?
= Pour être considéré, mon fils, pour être respecté.
= Mais je te respecte quand même papa !
= Tu vois, il y a tout de même des choses qui ne s’achètent pas.
= Dis papa, tu aimes ton travail ?
= Oui mon fils et j’y suis fidèle, bien que je me sois souvent trompé.
= Dis papa, c’est quoi la réussite ?
= C’est avoir de l’argent en l’étalant au grand jour.
C’est former un couple qui paraisse parfait aux yeux des autres,
même s’il ne l’est pas, et, dans ce dernier cas, l’argent y pourvoie.
= Dis papa, c’est quoi le bonheur ?
= Toi et tes sœurs.
= Dis papa, c’est quoi la solitude ?
= C’est quand on sème… sans récolter.
= Dis papa, tu m’aimes ?
= Oh oui mon fils !
= Ah bon ça me rassure !
= Dis papa, à quoi cela sert les études ?
= A avoir un bon métier pour gagner de l’argent. C’est indispensable.
Par contre cela t’ouvre tellement l’esprit que tu as toujours
soif de comprendre, d’apprendre, alors tu passes ta vie à te poser des
questions.
= Dis papa, c’est quoi une maîtresse ?
= Quand tu es marié, c’est la femme dont tu te dis qu’elle aurait été
la femme idéale.
= Alors il faut divorcer et l’épouser.
=Ah non ! Sinon elle ne serait plus une maîtresse et tu t’apercevrais
rapidement que ta première femme pourrait être une maîtresse idéale.
= Dis papa, c’est quoi l’adultère ?
= Oh là mon vieux, tu apprendras très vite !
Par contre ne me demande pas ce qu’est la fidélité.
J’ai complètement oublié la définition et je n’ai pas d’exemple
sous les yeux à te soumettre.
= Dis papa, c’est quoi l’amitié ?
= Ce qu’il y a de plus beau mon fils, de plus beau.
C’est savoir écouter, consoler. C’est être écouté, consolé.
C’est pouvoir compter l’un sur l’autre.
= Mais dis papa, pour moi ce serait plutôt la définition de l’amour, non ?
= Ce devrait l’être mon fils, mais l’amour est composé de deux moitiés,
alors que l’amitié, c’est entier.
= Dis papa, tu crois que ce que tu me dis me servira à quelque chose ?
= Oh non, mon fils ! Heureusement !
D’abord tu es déjà persuadé que j’ai tort et tu as raison.
Ensuite, je suis sûr que tu es plus fort que moi. Toi, tu réussiras tout.
Travail, argent, amour, amitié.
Et un jour tu en donneras la recette à ton fils…
…qui ne te croira pas non plus. Mais c’est cela la beauté de la vie.
(A suivre)