Déjà publié – Revu
J’ai pensé un instant que tu étais heureuse
Parce que je l’étais par ton humeur joyeuse
J’avais freiné enfin ma maudite impatience
J’étais aux petits soins, j’avais mon expérience.
Ton absente présence ou ta présente absence
Ont remué mon coeur un peu dans tous les sens
J’ai très vite compris que mon coeur amoureux
Ne pourrait qu’en souffrir et serait malheureux.
Entre les mots d’amour qui coulaient de ma bouche
Les tiens bien trop absents même dans notre couche
C’est un juste milieu qu’il eût fallu trouver
Nous ne l’avons pas su l’histoire est achevée.
Il me semblait t’avoir laissé ta liberté
Que tu sois à mon bras m’était pourtant fierté
J’ai accepté de toi plus que je n’aurais cru
Et petit à petit notre amour a décru.
Tu m’as beaucoup aidé, tu me l’as dit assez
Le couple à mon idée te semblait dépassé
Qu’il valait mieux pour moi que l’illusion j’enterre
Que mon destin était de vivre en solitaire.
Je voulais aujourd’hui te dire grand merci
Car tu m’as évité bon nombre de soucis
Si je cueille parfois encore quelques fleurs
J’en goûte le parfum et j’en oublie mes pleurs.