Cette dernière nuit est devenue raciste
Moi qui la voulais noire elle m’a dit : " J’insiste !
Je veux n’être que blanche il faut que tu t’y fasses !
Autrement qu’en ton rêve il me faut une place ! "
J’ai répondu : " D’accord ! Mais mes idées sont sombres
Quand me vient le sommeil je les plonge en ton ombre
Les mettant en couleur grâce à tes utopies
Et je te remercie d’être ma thérapîe "
" Oui, dit-elle, mon cher, regarde un peu ce soir
Je n’ai à t’offrir que tristes cauchemars !
Aussi reste éveillé, saisis donc le papier
Guéris-nous par tes mots, sors-nous de ce guêpier ! "
" Rappelle-toi avant tu me faisais bouger
Tu prenais du plaisir à me voir voyager
Mets donc de la musique et rêvons éveillés
Rassemblons tous nos bons moments éparpillés "
"Les Platters, Only you ! Voilà l’air qui convient !
Je le sens tout à coup ta mémoire revient
Ne ferme pas les yeux, revis plutôt ces danses.
Tu peux si tu le veux retrouver la cadence "
" Et n’oublie pas non plus ! Souvent le jour te nuit
T’apportant quelquefois un bon nombre d’ennuis
Moi j’arrive en nuit blanche et vole à ton secours
Sachant de temps en temps comment te mettre à jour ! "
Dès le petit matin le jour est apparu :
" Mais dis donc mon ami tu as l’air bien fourbu !
Va donc te reposer fuis-moi jusqu’à ce soir "
Alors j’ai accepté craignant la journée noire !
Je ne veux plus confondre et la nuit et le jour
Aussi bien l’un que l’autre, et oui, je les savoure
Ainsi s’en va ma vie parfois au clair de l ‘une
Parfois en aube blanche en décrochant la lune