Mes pas m’ont dirigé au loin dans la forêt
Je trouve enfin le calme et je tombe en arrêt
Sur la branche l’oiseau me semble guilleret
Me chantant la beauté de ce coin du Loiret
L’allée qui paraissait un peu trop cavalière
M’a gentiment mené au sein d’une clairière
Je regarde le ciel, allongé sur le sol,
M’abreuvant d’un silence où mes soucis s’envolent
Mon esprit reposé ne pense plus à rien
Tout en moi se délasse en dénouant les liens
Quelques instants plus tard le silence se tait
Interrompu qu’il est par des rires très gais
Un couple assez âgé passe tout doucement
Ils sont beaux leurs regards brillants comme diamants
Il la tient par le bras et je la vois ravie
Ils ne sont qu’amoureux souriant à la vie
Je baisse alors les yeux et j’aperçois ma main
Qui ne peut caresser que ma peau de chagrin
Je cueille tristement quelques fleurs égarées
L’une vient me blesser d’une épine acérée
Pourtant son doux parfum réveille en moi soudain
La senteur oubliée d’un souvenir divin
Le bouquet s’évanouit. Que tout cela est loin !
Et ma main dans ma main je reprends mon chemin
Encore un de ces beaus poèmes mélancoliques dont le poète a le secret ! Bravo. Amitié. Daniel
Et je m’en vais aux vents mauvais… Très beaux alexandrins cher ami !
c’est sublime bises a toi et merci bonne journée Anne Marie
Bonjour J.C. !
Superbe !
Peut-être dans un songe, il me semble me rapeller de ces vers . Mais comme nous communions souvent, j’ai , peut-être, une infime partie des clés de ton cerveau … va savoir !
Dans tous les cas, c’est du tout bon !
Très bonne journée,
Pierre
PS : pour ton com. :
"T’as du bol ! Tu t’en es bien tiré !
J’en connais qui se sont faits eunucléés… " ………………… ça doit faire très mal !
trés joli ! mais je pense qu’il n’est jamais trop tard pour serrer une autre main ds la sienne …
kiss Ami
Et je plonge sans mal au coeur de ta forêt
et te suis au pied ailé de tes sensibles lettres –
parfum mélancolique et rêveur à l’orée
des rimes battant la mesure d’un poêtre.
Amicalement.
Morgan.
C’est si beau, si triste et gai en même temps, et si beau…
Tes chemins lettrés sont merveilleux!
Merci de nous y amener…
Bisous de moi, moi, moi!
Cela pourrait très bien être du Edmond Rostand ! Je suis très sincèrement émue
Ce poème est divin ! D’une mélancolie inégalable. Saodade…ou âme slave…un spleen qui vous laisse la gorge serrée en fin de page…
Je vous aime
Sabrina