La route vers le banc est enfin dégagée
" Crois-tu qu’ils seront bancs mes copains allongés ? "
Me dit-il sarcastique en me montrant les arbres
" A les voir alignés puis-je rester de marbre ? "
Je l’arrête aussitôt, je le sens nostalgique !
" Il suffit bien de moi remuant le passé
Lorsque j’étais un chêne aux branches magnifiques ! "
En m’entendant, le banc, de rire est convulsé !
Je le calme et m’assieds. Fêtons les retrouvailles !
Le grand soleil est là et le lac est serein
On a banni le vent de peur qu’il ne déraille
L’ombrage de nouveau occupe le terrain
Les cygnes les canards doivent être en vacances
Les allées désertées s’ouvrent devant mes pas
Mes idées étonnées entament une danse
Les laissant s’agiter je ne les retiens pas
Le vent en se fâchant a laissé quelques traces
Le décor abîmé va vite se soigner
Tout comme à l’habitude avec le temps qui passe !
Resteront quelques troncs juste pour témoigner…
J’en ai connu aussi de ces furieux orages
Et mon coeur abîmé lentement s’est soigné
Tout comme à l’habitude à la force de l’âge !
Restent quelques lésions juste pour tes moi nier…