Dans le château de mes chimères
En ce décor qui n’est pas laid
Je côtoie joyeux l’éphémère
Quelques songes qui se relaient
Les fantômes postés rieurs
De l’endroit antédiluvien
En un déluge convoyeur
M’apportent songes vénusiens
Je peux choisir la folle au gramme
Même si je passe au travers
Le poids des ans n’est plus un drame
Revenant l’esprit reste vert
Les chaînes là-bas font du bruit
Tout en me libérant des miennes
J’en oublie les bonheurs détruits
D’une vie bien trop bohémienne
S’éloigne le spectre maudit
De ces vieilles apparitions
Qui font que lors je m’interdis
De nouveau quelques illusions
J’ai trop besoin de mon château
Loin de ce monde qui s’engueule
Je m’y revêts d’un chaud manteau
Rejetant celui de l’un seul