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Maître queux avisé (Je parle de cuisine)
Par ces dames étant roulé dans la farine
Il décida soudain lors de l’escale au port
De séduire Julienne et son si joli corps
L’homme roux qu’il était qui aimait à flamber
L’atmosphère aussitôt tenta de déglacer
Il avait aperçu ses cuisses tôt ce matin
Rêvant d’ôter le beau cordon bleu sous ses seins
En réduisant sa flamme il commença sa cour
Il se disait il faut filer le grand amour
Elle était là parée de bien jolis appas
Mais n’était-il pas né pour profiter de ça ?
Il sentait bien en lui cette sève bouillir
Il commença donc par des fleurs lui offrir
De toute sa superbe on le vit se dresser
Tentant de lui donner de beaux rêves dorés
"Avant que mes cheveux se mettent à blanchir
Je la veux dans mes bras mais elle est dure à cuire
Et caler je ne peux car je veux la braiser
T’as misé mon ami va falloir assurer !"
Et le grand fou à lier vit soudain son feu doux
S’enflammer beaucoup trop comme de l’amadou
Et les ailes brûlées on entendit le cri
Du maître queux hurlant un très grand aïe au lit !