A Audrey
Rien ne semble changé le lac frissonne un peu
Les cygnes les canards passent aussi nombreux
Il y a dans l’allée un couple d’amoureux
Il y a ce nuage obscurcissant mes yeux
Il y a ce vieillard qui passe lentement
Je lui fais un sourire il faut faire semblant
Je ressens en mon âme un grand déchirement
Et j’écris doucement de mes doigts tout tremblants
Il y a cet oiseau qui a brisé ses ailes
Il y a ce ciel gris qui ne semble pas fier
Il y a ce chagrin et mon coeur qui se gèle
Le rire de l’amie qui surgit des hiers
Il y a son mari ses enfants innocents
Un fracas dans ma tête et les rires d’avant
Amère destinée qui me ronge les sangs
Et je sens mes pensées s’envoler dans le vent