Sous l’écorce de peau qui se ridant entraîne
Un mal-être furtif lequel brise ses chaînes
Pour ne pas me noyer dans une vie sans charme
Où l’on tremble sans cesse en un torrent de larmes.
Je me suis libéré aucun lien ne me freine
Le bonheur s’est dressé en sortant de la graine
J’ai énergiquement chassé l’impondérable
J’ai peint mes vérités de couleurs admirables
Dans un énorme feu j’ai incendié mes peines
Et j’ai vu qu’ont pâli cendres manichéennes
Les bénéfices tirés chassent les malaises
Mais l’aise est revenue et plus rien ne me pèse
Maintenant je me bats aux bâbords aux tribords
Je n’hypothèque rien. Que vieillisse mon corps !
Ainsi je m’épaule n’en déplaise à personne
Voilà que j’ai mûri et bien sûr je raisonne.
Alors je peux plier mon parchemin de vie
Je n’ai jamais été si près du paradis.
Mon banc est tout heureux mais l’y ai-je invité ?
Bien ancré sur son sol il l’a bien mérité.
Comme de son côté n’aimant pas être en reste
Le lac a joui aussi de ce poème agreste
Les canards m’ont crié : "Voici du bon boulot
Plate ânerie souvent c’est assez rigolo !