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Sur la route hérissée des débris de ma vie
Je marchais les pieds nus réfrénant mes envies
Couvrant de pansements quelque peu illusoires
Mon esprit lacéré blessé de ses déboires
J’avais beau regarder les sourires fleurir
J’étais très attristé ne pouvant les cueillir
Je restais en retrait poussant quelques soupirs
Au vu de mes désirs tendant à s’assoupir
Puis tu es apparue trousse d’urgence en main
Guérissant l’aujourd’hui préparant mes demains
M’obligeant à m’asseoir devant le parchemin
De ma plume extrayant le surplus de venin
Et progressivement les mots ragaillardis
Se sentant plus sereins se sont montrés hardis
J’en ai repeint la pluie aux couleurs du soleil
Réveillant les espoirs qui étaient en sommeil
J’ai nourri l’oisillon pour qu’il s’envole enfin
J’ai consolé la veuve adopté l’orphelin
Heureux je les ai vus s’épanouir en mon sein
Puis s’éloigner joyeux vers un nouveau destin
Ô ma muse chérie aux multiples visages
Inspiratrice ailée qui sait me rendre sage
Reste là s’il te plaît ne m’abandonne pas
Guide-moi je t’en prie dans mes ultimes pas
Merci ServanneBisous
Quel beau poème, comme je les aime, pur …quelle douceur dans ces mots-là toi qui plaisante si bien, je le savais …La dernière strophe, comme enlevée, ultime requête me touche particulièrement, des sanglots dans ma gorge …merci JC, pas envie de blaguer là …
Bonsoir J.C. ! Belle ode à ta muse qui te le rend fort bien ! Comme disait un poète de la Villette: j’ai ode grâce à ma muse ! … pas terrible, mais je suis un peu fatigué !Bonne soirée,Pierre
oups … rire ! j’ai oublié : "repeindre la pluie aux couleurs du soleil " … j’aime bien …
Souhaitons que ta muse t’amuse encore longtemps, mais ne te rende pas sage, c’est beaucoup moins à muse ans ! ;)Bisou et bonne soirée JC
Merci Hespérie mais la sagesse tu sais je n’en veux pas et pourtant elle s’impose toute seule Pas mal quand même ta géode Pierre