Lorsque j’ai vu ta main défaire
Ton gant de velours lentement
Je me suis dit : « Avant l’enfer
Va voir ailleurs allégrement »
J’ai osé un dernier regard
Cherchant la beauté de tes yeux
Mais je n’ai pu voir que le fard
Et le tien m’en devint odieux
Lorsque derrière ton sourire
J’ai pu deviner la grimace
Le singe en moi craignant le pire
S’est épargné le face à face
Car pour moi l’habit fait le moine
Et pour éviter la curée
En prenant une belle avoine
J’ai fui ailleurs pour respirer
J’en ai perdu toute espérance
De me fier aux apparences
Surtout que de toute évidence
Tu sus rendre tes appas rances
L’oeil inélégant de velours
Ne m’entraîne plus en enfer
J’en ai saisi les mauvais tours
Que j’ai laissé mes mains défaire
La chanson qui accompagnait ce texte
était « Angel eyes »
interpréte par Nat King Cole
Je vois que tout a été déjà dit. il ne me reste qu’à le signaler. pour que cela se sache.
Sylvie impossible de te laisser des commentaires Le blog les prend pour des spams !!!Merci de ta visite
Des "appas rances"….Quelle sévèrité….Est-ce vraiment toujours le cas? Non car tu t’en es bien sorti!
En tout cas Nat King Cole est bien enjôleur lui aussi!
Joli poème Bravo!
Bonsoir J.C. ! " Je me suis dit : "Avant l’enferVa voir ailleurs allégrement " …………….. J’y vois là une sage décision ! "Tu sus rendre tes appas rances " ……………….. surtout qu’ils sont toujours trompeux ! Tu t’en es bien sorti et c’est le principal !Bonne soirée,Pierre