Déjà publié
Inanité des mots qu’il aligne sans fin
Qui ne savent mentir le laissant sur sa faim
Mille fois répétés à tort et à travers
Pour noyer la raison en de bien pauvres vers
Vanité des espoirs se grimant à foison
Images déformées pour cacher le poison
Mais la feuille qui pleure et la plume qui geint
Le poète le sent et le spleen en revient
Et l’encre tout à coup qui change de couleur
Elle ne brille plus et vient sécher les pleurs
La phrase qui coulait sur l’ajout du poète
Regardant l’addition tous ses voiles rejette
La rime s’appauvrit l’alexandrin pâlit
Le poète a compris il sonne l’hallali
Voit le noir du tableau assassine ses maux
Et va briser sa plume au coeur du dernier mot
*
Tristounette la ritounelle ! il faut jeter l’encre de chine indélébile à la poubelle pour la remplacer par des verts "vers", portés envers et contre tout par une plume aux jolies couleurs de l’été
Je suis sure que, demain peût-être, tu vas retrouver une autre encre bleue…alors, je t’en prie, ne casse pas ta plume…poéte.Biz du dimanche.
oui, ça laisse comme un petit pincement au cœur…gros bisousRégine
Bonsoir J.C. ! Pas très réjouissant celui-ci ! Mais … demain sera un autre jour !Très bonne soirée,Pierre