Connerie du jour

 

Bonté :

Ne se trouve plus que dans quelques salons

sur le coup des 17 heures…

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Connerie du jour

Les mufles s’étonnent
d’être des cons sidérés !

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Qu’on se le dise !

 

 

 

Je me suis détendu car les premiers flocons
Remplacent aisément le flot de tous les cons
Ce n’est qu’un jeu de mots car si la neige fond
Cela n’est pas pareil pour ce flot si fécond

Nul besoin de saison pour que cette avalanche
Sans même prévenir à l’instant se déclenche
L’eus-je été dans le temps ? Un roi en la matière ?
Oui ! Je le suis encore et comme un vieux con j’erre !

En costumes j’en vois qui croient que le con plaît
Là-bas le con sensuel cherchant l’accord parfait
L’autre donne conseil, même l’écho ne rit !
De plus il la traîne haut sa belle théorie

En bon con descendant la piste de ma vie
Il continue pourtant en donnant son avis
Je le laisse tomber en lui intimant : « Chut ! »
Il se casse la gueule et moi je joue des flûtes !

Arrive un con fondu qui m’offre son asile
Sur le remonte-pente un con tracté débile
Un con cave apparaît qu’on vexe constamment
Et le con science enfin qui n’en a pas vraiment

Des jeunes sont du nord car ce n’est pas un leurre
C’est connu que le con sert tôt en sol mineur
Des cons d’hommes enfin qui d’autres cons génèrent
Je crois que tout converge et que rien ne se perd !

Il doit bien y avoir sans doute un con voyeur
Car je vois les cons trains se succéder sur l’heure
Et les cons sidérés de me voir déprimé
J’en ai mal à la tête et prends un con primé

Tous les autres bourrés sont toujours cons cassés
Comment les éviter ? Comment les cons parer ?
Les vieux cons plissent là, rides en évidence,
Avec le chef devant alors le con fait rance

Plus loin le con cubain fidèle qui expire
Viennent des cons posés mais ce n’est que… pour rire
Et pour équilibrer pas même un con centré
J’essaye mais en vain de voir un con penser

Je me sens tout à coup par tous ces cons, cerné
Il doit y avoir bal à voir ces cons danser
Je vais donc arrêter de tous ces cons séquence
Et j’écrirai demain un peu comme un con, stances

En attendant le con signe…

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Connerie du jour

 

Quand une femme est chaude

 même ses bas grésillent…

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Connerie du jour

 

Un nanti ne se foule pas

  Il se…luxe !

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Matin chagrin

 

 

 

Le banc m’a dit : « Ami pourquoi es-tu morose ? »
Je lui ai répondu : « Je n’en sais pas la cause
Il y a des matins où l’humeur est chagrine
Où de la rose on voit uniquement l’épine

Dans ce cas-là je vais l’âme un peu vagabonde
Sitôt renaît en moi un grand besoin de fronde
Mais plus j’y réfléchis cela me semble vain
Et de le constater augmente mon chagrin

J’ai beau illuminer mes pensées de soleil
Tout me paraît trop gris et rien ne m’émerveille
Il y a des matins où l’humeur est chagrine
Les pétales tombés ne reste que l’épine

Tout cela n’est-il pas passage obligatoire ?
Pour goûter les couleurs il faut broyer le noir
En ramasser la poudre et la jeter au loin
Pour donner le sourire aux joyeux lendemains

Et si le ciel est triste en fait quelle importance ?
Une averse de pluie et c’est la renaissance
Il me faut épuiser le torrent de mes larmes
Et chercher de la vie les rivières de charme

Je tremperai ma plume en l’eau pleine d’espoirs
Je plongerai encore en des rêves grimoires
Que je déchiffrerai pour comprendre têtu
Pourquoi la belle rose est d’épines vêtue. »

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Connerie du jour

Hier nous étions deux qui rêvions
Aujourd’hui je suis un qui est…

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Conneries du jour

 

Aimer l’autre c’est ne plus avoir le temps de s’aimer soi-même
Mais pourquoi y a-t-il autant de miroirs ?

*

Aimer c’est n’entendre son coeur battre
que dans la poitrine de l’autre

*

Aimer et être aimé
Cela doit être beau la vie !

*

Au lieu de m’aimer en retour
tu aurais dû prendre un aller simple…

*

Je ne peux plus aimer
Je peux encore haïr
Cela laisse de l’espoir !

 

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Connerie du jour

 

Conseil pour réussir une soirée :

 Inviter un proctologue et un coiffeur

 Normalement ce devrait être… festif…

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Une lettre vous manque…

 

 

 

Je regrette souvent cette correspondance
Que nous entretenions jadis en abondance
Avant que le progrès ne vienne nous prier
De ranger désormais la plume et l’encrier

Je peux sur cet écran tous tes mots regarder
Mais ils sont maquillés leur peau lisse est fardée
Il leur manque l’éclat dont tu les incrustais
La robe enluminée dont tu les revêtais

Oublié le frisson quand l’enveloppe ouverte
Saisissant le papier de ton encre couverte
Je remontais la plume et atteignais ta main
Qui donnait à tes mots ce délicieux parfum

Leurs effluves divins me montaient à la tête
Je dansais avec eux mon âme était en fête
Syllabe après syllabe investissant mon cœur
Tes pleins et déliés m’inondaient de bonheur

Oublié le plaisir de ta belle écriture
Oubliée la douceur de cette signature
De ce si joli seing que j’aimais caresser
Aux lettres enlacées me donnant un baiser

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