J’ai ressorti la feuille blanche
Et sitôt retrouvé la plume
Pourvu que la muse ne flanche
Et que tous les mots se rallument
J’aimerais des idées radeau
Pour éviter que je ne sombre
Avant que ma vie ce cadeau
Ne se noie pour toujours dans l’ombre
Pourrais-je avoir quelque répit
En éloignant l’inéluctable
Et pour embellir mon récit
La joie inviter à ma table ?
Je le vois ce petit radeau
Je m’en empare et m’en excuse
Il vient alléger mon fardeau
Pour qu’encor la vie me méduse !
1959 in Stuttgart Germany
Louis Armstrong – trumpet
Trummy Young – trombone
Peanuts Hucko – clarinet
Billy Kyle – piano
Mort Herbert – bass
Danny Barcelona – drums
Je déguste, que dis-je, je savoure ton sursis …
Bisous 😉
Tant que tu ne fronces pas les sourcils 😉
Bises
Bonsoir J.C. !
Joli !
Que flotte encore longtemps ton petit radeau,
qu’il ne finisse pas comme celui de Géricault !
Louis Armtrong: c’est super ! Mais tu aurais pu aussi mettre » Les copains d’abord » du grand Georges !
Bonne soirée mon J.C. !
Pierre
Si tu veux mais cela n’aurait pas été plus approprié qu’autre chose 😉
Poésie et sursis, ça peut encore faire rimer beaucoup de moments riches. Aussi, poésie surseoit parfois aux soucis… je dis bien « parfois ».
Bon week-end, J.C.
Tu as raison de préciser Morgan 😉
Merci de ton passage