Connerie du jour

 

Dieu serait fort étonné d’apprendre qu’Adam et Eve
ont des ancêtres qui avaient des faux cils…

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Vie vent

 

 

 

Deux mille dix se meurt un peu comme il est né
Je l’ai échappé belle en la mauvaise année
Et deux mille onze arrive avec un peu d’espoir
Surtout pas au pluriel évitons des espoirs !

Les mois passent trop vite
Mon moi lui périclite
Le jour parfois me nuit
La nuit souvent le suit

Le tout nouveau matin vient alors me narguer
De beauté prometteuse il vient là se targuer
A la moitié du jour midi est à ma porte
Le beau s’est étiolé en heures en cohorte

Matin passe trop vite
Mon teint lui périclite
L’heure est à la minute
L’aiguille est une pute

L’après-midi est âpre et midi est parti
Le soir pointe son nez apéro de la nuit
Le soleil occupé à ranger ses rayons
Prépare pour la nuit des rêves illusions

La journée achevée
La nuit à son chevet
Vient me fermer les yeux
Pour me rendre plus vieux

Et tant et tant le temps s’agitant cahot temps
Comme un déchet d’instant s’en va en rebut temps
Il m’use c’est certain pourtant n’est-ce qu’un temps
Ereintant ma jeunesse allant m’en dévêtant ?

Minutes en archive
D’une vie en dérive
Quelques secondes « chance »
Pour une survivance

Mais personne ne sait que sera cette année
La dernière ou encore une autre additionnée ?
Que la paix et la joie vous rendent souriants
Et qu’enfin pour vous tous le souffle dévie vent

Doux regards beaux sourires
Eloigneront le pire
Et si vient le bonheur
Les jours seront meilleurs

Je ne veux pas d’Iseut au destin attristant
Le passé est passé l’antan a fait son temps
Je ne veux plus qu’Aurore en aube de lumière
Pour éclairer ma vie jusqu’à l’heure dernière

Les mois passent moins vite
Mon moi se réinvite
Le jour soudain reluit
La nuit docile suit

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