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Archive for octobre 2011

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Hommage

Il nous a quittés ce matin

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LES PETITS VIEUX DES BANCS PUBLICS

Une modeste contribution à l’hommage actuel
30ème anniversaire de sa mort le 29 octobre

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Les gens qui n’voient que c’qu’ils voient
Croient que les bancs de bois
Qui sont au bord des lacs
Sont faits pour les jeun’s gens pour les nouveaux amants
Mais c’est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là bien d’attaque
Pour accueillir les séants des vieux qui refont l’temps

Les petits vieux qui somnolent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En lançant souvent un r’gard oblique
Sur le temps qui passe
Les petits vieux qui somnolent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
Pensent aux anciens « Je t’aime » pathétiques
Et r’font des rêves bien sympathiques

Ils n’ont plus que leurs deux mains
Plus beaucoup d’lendemains
Juste un ciel bleu d’azur
Qui a revêtu les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient comme dans le temps
Ell’ si belle, lui ardent
Quand ils étaient si sûrs
Qu’ils vieilliraient ensemble et pour l’éternité
Les petits vieux qui somnolent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En lançant souvent un r’gard oblique
Sur le temps qui passe
Les petits vieux qui somnolent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
Pensent aux anciens « Je t’aime » pathétiques
Et r’font des rêves bien sympathiques

Quand la jeune famille machin
Croise sur son chemin
Ceux qui ont tant appris
Ell’ pense assez méchamment qu’ils sont un peu trop vieux
N’empêche que toute la famille
Le père la mère la fille
Le fils le Saint Esprit
Voudraient bien dans l’avenir pouvoir durer comme eux

Les petits vieux qui somnolent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En lançant souvent un r’gard oblique
Sur le temps qui passe
Les petits vieux qui somnolent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
Pensent aux anciens « Je t’aime » pathétiques
Et r’font des rêves bien sympathiques

Si les mois ont vite passé
Rien ne s’est apaisé
Car leurs coeurs ont vingt ans
Ils s’foutent pas mal s’il y’a de gros nuages lourds
Ils voudraient bien très émus
Revivre c’qu’ils ont vécu
Sur un d’ces fameux bancs
Mais il y a si longtemps un merveilleux amour

Les petits vieux qui somnolent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En lançant souvent un r’gard oblique
Sur le temps qui passe
Les petits vieux qui somnolent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
Pensent aux anciens « Je t’aime » pathétiques
Et r’font des rêves bien sympathiques

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L’automne prend son temps la verdure résiste
Le banc est tout content car le soleil insiste
Les pêcheurs sont joyeux les poissons un peu moins
Le lac est merveilleux les bruits partent au loin
 
 
Sur l’arbre devant moi une branche a faibli
Une autre la soutient et tout se rétablit
Je regarde la scène et souris à demi
J’envie la vieille branche et sa fidèle amie
 
 
Bien heureuse nature aux actes instinctifs
Qui sait bien qu’ici-bas rien n’est définitif
Les oiseaux alentour composent la musique
Sur laquelle mes mots s’envolent utopiques
 
 
Le cygne est un amour il est propre il est vrai
Juste une tache au cœur point cela ne l’effraie
Il se plonge dans l’eau la tache disparaît
Il me fait un clin d’œil car plus rien n’y paraît
 
 
 
Il est de ces moments à nul autre pareil
Mes vieux os fatigués profitent du soleil
Je fais le tour du lac je prends quelques photos
L’automne a pour l’instant enlevé son manteau
 
 

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Octobre qui s’éteint en laissant la lumière
Un soleil éclatant dont il n’est pas peu fier
Bien calé sur mon banc j’en ferme les paupières
Essayant d’oublier la pluie de mes hiers

Les couleurs de l’automne ont recouvert le lac
Pourtant devant mes yeux tout me paraît opaque
Mes pensées effeuillées sont là gisant en vrac
Je suis comme le temps à côté de la plaque !

Les ombres imprégnées dans l’esprit fatigué
Etouffent mes espoirs et viennent me narguer
Réveillant ce passé où j’ai tant divagué
Et que je ne peux plus maintenant endiguer 

Je reprends mon chemin en écrasant les feuilles
Dans l’allée qui se meurt je fais enfin mon deuil
En enterrant mes peurs pour que la vie m’accueille
Que je retrouve enfin un peu de mon orgueil

 

J’interdis aux idées de songer aux hivers
Imposant le soleil dans leur triste univers
En se laissant hâler dévêtues comme vers
Elles se passeront de tous effets divers

Je rentre alors chez moi j’allume la lumière
Tout ce que j’aperçois ne me rend pas très fier
J’appelle le soleil je ferme les paupières
Et j’envoie l’aujourd’hui rejoindre mes hiers !

 

 

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Lune à tics

 
 
 
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Sautes d’humeur par ci pleine lune par là
Pourquoi y a-t-il donc moins de hauts que de bas ?
Les sourires forcés ne sont plus que grimaces
Vieillir n’est plus tout seul au fait que je m’agace
 
Pourquoi aller chercher midi à quatorze heures ?
Un deuxième repas donnerait des lourdeurs !
J’avoue que n’étant pas mais pas plus saint qu’ascète
Je fais fi très souvent des moments qui m’embêtent !
 
L’optimisme est latent il attend patiemment
Il n’a pas disparu il piaffe gentiment
Il n’y a plus d’oiseau pour lui offrir ses ailes
Mais il n’hiberne pas il est trop plein de zèle !
 
Aux pisse-froids nombreux je laisse leurs aigreurs
Il faut de temps en temps se servir des erreurs
Pour les recommencer car là je n’oublie pas
Le plaisir procuré par mes quelques faux-pas !
 
Je me cache derrière une misogynie
Mais n’étant pas méchant je laisse l’arme au nid
Si j’ignore parfois le beau quartier de l’une
Mon bonheur va croissant au bol de la fortune !
 
Je me renferme aussi dans ma petite bulle
Pour ne plus écouter tous ceux qui affabulent
Je veux prendre le temps avant qu’il ne me prenne
En espérant toujours qu’encore il me surprenne !
 

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Quand je me souviendrai

 
 
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Quand je me souviendrai un jour de mon futur
J’aimerais qu’il soit beau vu du fond de mon coeur
Comme j’arriverai au bout de l’aventure
Ô comme il serait doux que j’en sorte vainqueur !
 
L’avenir me regarde en se moquant de moi :
« Pourquoi toujours rêver ? Ce n’est plus de ton âge !
Le miracle est déjà que tu sois toujours là !
Ne te leurre donc pas sur la fin du voyage !  »
 
Le banc m’a consolé : « Sous toutes les coutures,
Tu sais, je le connais ce futur capricieux !
Ne t’en occupe pas et reste donc nature
Ecarte les ennuis tant que tu es sous cieux ! »
 
« Accroche-toi l’ami, continue à écrire
Puisque tu es athée oublie donc cet après.
Ne vois que la beauté, laisse éclater ton rire,
Tu as ce beau présent et pas dieu pour pleurer ! »
 
Quand je me souviendrai un jour de mon futur
Je devrai remercier mon vieil ami le banc.
Comme j’arriverai au bout de l’aventure
C’est à ses pieds que j’aimerais fermer le ban !
 

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Un jour si tu le veux

 

 

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Un jour si tu le veux nous partirons ensemble
Pour ce bel horizon celui qui nous ressemble
Nous nous envolerons emportés par le vent
Vers cet endroit serein dont nous rêvons souvent

Un jour si tu le veux oubliant les on-dit
Heureux sans nous en faire en notre paradis
Nous gommerons d’un coup les vieilles convenances
Nous vivrons loin de tout notre belle romance

Un jour si tu le veux nous fuirons nos semblables
Sur une île déserte en vivant notre fable
Elle te conviendra pendant quelques saisons
Puis tu te lasseras de ce bel horizon

Un jour tu le voudras plus ne serons ensemble !
Tu iras retrouver ce qui nous désassemble
Ressurgiront alors les vieilles convenances
Et ce sera la fin de la belle romance

Un jour sans le vouloir me retrouverai seul
Et ce bel horizon deviendra mon linceul
Qui enveloppera de fable et de romance
Ma solitude ornée de tendres souvenances

 

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Abracadabra raccourci

 

 

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On peut faire semblant, écrire l’optimisme,
Cela ne dure pas, manque le dynamisme.
On saisit le nuage on le repeint en bleu
Il se fond dans le ciel mais tout à coup il pleut 

Il est de ces moments où rien ne veut sourire
S’éloigne le meilleur sous l’avancée du pire
On a beau s’arc-bouter la flèche atteint la cible
La couronne tressée n’est plus immarcescible

On sent que ce présent qui se veut oppressant
Rejoindra un passé au souvenir absent
Mais le moment est rude il faut le surmonter
Les pieds à l’étrier sans être démonté

La plume de nouveau rafistole les plaies
On pourra dès demain faire ce qui nous plaît
L’amertume installée de nouveau s’en ira
Sous la belle magie de l’abracadabra

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Parodie de « C’est magnifique  » de Cole Porter

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Comme d’habitude les paroles :

 

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