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Archive for the ‘Prose’ Category

Tête et coeur

 
 Tu déjeunes à la table qui me fait face. Je te regarde. Tu es belle. Pourtant mon coeur ne chavire pas, l’habitude sans doute ou bien le refus de n’être qu’un pantin. J’ai coupé les fils juste au ras du dos il y a quelques années. J’ai recommencé tout à l’heure, car ces fils-là, c’est comme les cheveux, ça repousse. Ils doivent sans doute être irrigués par le coeur qui lui voudrait ne pas rester vide et solitaire. Il m’envoie d’ailleurs des coups de semonce mon coeur. Il n’accepte pas la fumée que je lui insuffle pour qu’embué il ne puisse voir au dehors pour que mes yeux se ferment sur les jolies fleurs qui passent devant mon horizon. Il bat, cogne à ma poitrine en me disant : « Regarde celle-ci. Nous serions bien avec elle.  Elle est charmante. Elle pourrait un peu me réchauffer,
me permettre de passer quelques moments heureux. » Je l’écoute frapper. Je ne réponds pas. Du coup c’est lui qui s’écrie : »Entrez ! »
Je le verrouille à double tour, car ma tête se souvient même si mon coeur oublie. Et ma tête me dit :  » Tu te rappelles comme nous avons souffert, tu te rappelles ? A l’époque c’est moi qui frappais à tes tempes.Regarde-les tes tempes. Elles ont vieilli, elles sont grises. Ne les grise plus d’amour.Fais front ! N’augmente pas tes rides. Ta vie à présent est lisse Vis seul, heureux. Contemple-les ces sourires. Je les garderai en mémoire pour toi. Et quand tu le voudras je te les projetterai en images merveilleuses dans tes rêves les plus doux.
Dors JC, ne te réveille pas, ne nous réveille pas ! »
Mais mon coeur lui n’accepte pas. Il se rebiffe : « Je voudrais battre à l’unisson » me dit-il « L’unisson ? Connais pas  ! » répond ma tête.
Je paye l’addition. Je ne te regarde plus.
Ma tête me dit :
« Ne t’en fais pas je l’ai enregistrée ! »
Je pars sans me retourner.
Et mon coeur fait la tête parce que ma tête n’a pas de coeur !
  
 
 
    

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Optimisme

 
Je me suis souvent demandé comment on pouvait être pessimiste !
 
Maintenant je comprends
 
A soixante et onze ans je n’ai plus aucun but

A soixante et onze ans je ne veux pas de putes

A soixante et onze ans mon avenir est dépassé

A soixante et onze ans mon passé ne peut revenir
 
Comment pourrais-je croire en la verdeur de mon corps ?
Il n’y a rien qui puisse me sauver
Au contraire ce sont les années qui se sauvent
 
Je voudrais dévieillir mes idées
Mais il neige sur mes cheveux
Et je n’ai même pas de foyer
où je pourrais me réchauffer
 
Et puis soudain je me dis qu’il est facile d’être optimiste
 
Maintenant j’ai compris
 

A soixante et onze ans qu’importe le but !

A soixante et onze ans pourquoi pas quelques putes

A soixante et onze ans pourquoi ne pas toiser l’avenir

A soixante et onze ans pourquoi ne pas laisser dormir le passé !
 
Je sers un verre d’heures à mon corps
Un petit rien peut me sauver
Je rattrape les années qui se sauvent
 
Je dévieillis mes idées
Empruntant celles que je veux
Et je bénis les cieux de n’avoir pas de foyer
Où l’atmosphère glaciale ne pourrait me réchauffer
 
Et de nouveau je me demande comment on peut être pessimiste !

 

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Avis de tempête sur les mots

 
Je laisse les mots s’envoler au gré du vent de mon esprit
Ils reviennent parfois faire une bise à ma pensée
En l’embrassant
En la traduisant
Mais ma tête subit la tempête
Et les mots devenus incohérents
Se perdent dans le vent
Et je rage de cet orage
Qui m’empêche de m’étaler
Au soleil de mes idées

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A mon fils (suite et fin)

= Dis papa, pourquoi les autres ils s’occupent de nos affaires?

= Pour voir si on a les mêmes problèmes qu’eux, et surtout pour se consoler,

si les nôtres sont plus graves.

 

= Dis papa, pourquoi cherche-t-on sans arrêt à prouver aux gens qu’ils ont

tort, alors que la plupart du temps, ils ont au moins « leur » raison ?

= C’est la hiérarchie mon fils. Le chef a toujours raison.

Sois un chef, même s’il faut être con  pour le devenir.

Et, je t’en prie mon fils, sois très con.

= Mais papa, même si tu n’es pas chef, tu peux avoir d’excellentes idées.

= Oui mon fils, mais il ne faut pas les avoir avant le chef.

Offre tes idées au chef en lui faisant croire qu’elles sont de lui

et tu deviendras chef. Après, prends celles de ceux qui ne le seront jamais.

 

= Dis papa, c’est quoi le communisme ?

= Un livre mon fils qui n’a de capital que le titre.

 

= Dis papa, c’est quoi le front national ?

= Je préfère ne pas t’en parler. Moi qui ne suis pas raciste,

je serai capable de le devenir vis-à-vis de ces gens là !

 

= Dis papa, il y a des gens qui boivent même lorsqu’ils n’ont pas soif.

Tu peux m’expliquer ?

= C’est difficile, mon fils, c’est difficile !

Tu sais, je crois que cela arrive lorsque l’on cherche à fuir les réalités

de la vie, et, comme il y a fuite, plus on boit, moins cela se remplit !

= Dis papa, il y a des gens qui se droguent, pourquoi ?

= La plupart du temps pour les mêmes raisons que ceux qui boivent.

Ceux de ma génération qui sont alcooliques ont eu la chance de ne pas

connaître la drogue. Mais le résultat est le même.

L’alcool efface passagèrement, pour une heure ou deux,

les soucis de toute nature. Avec la drogue, on atteint, paraît-il,

un état de rêve, de jouissance tel que l’on se prend pour le roi du monde.

Et dans les deux cas, à un moment ou à un autre, on se réveille…

…quand on le peut ! N’importe comment, nous, alcooliques,

eux drogués, nous présentons cela comme un stimulant, jusqu’au jour

où nous nous apercevons que nous avons besoin d’être stimulés sans cesse.

Alors toutes les excuses nous sont bonnes, et la vie,

lorsque nous en parlons, n’est à nos yeux que laideur et injustice.

Mais ce n’est pas vrai. Ne bois que lorsque tu as soif, mon fils.

 

= Dis papa, c’est quoi l’utopie ?

= La vie, mon fils, la vie telle qu’on la voudrait.

Tu veux que je te dise mon utopie à moi ?

Réussir à être heureux, sans être esclave de l’argent.

Je t’assure que c’est la plus belle des utopies.

 

= Dis papa, c’est quoi le crédit ?

= Le crédit, c’est croire.

Enfin, une nuance tout de même ! 

C’est surtout lorsque les autres croient en toi.

= Dis papa, c’est quoi le débit ?

= Ah ! Ca c’est lorsque plus personne ne croit en toi.

Et si le débit est trop fort, tu coules !

 

= Dis papa, tu crois que je serai heureux ?

= Certainement mon fils.

D’abord chacun fait son bonheur comme il l’entend

et tu n’es pas sourd que je sache !

 

= Dis Frank, tu m’aimes quand même ?

= Oh oui !

= Ah bon ! Tu me rassures.

= Dis papa, c’est quoi la jalousie ?

= Cela vient quand tu te rends compte que tu n’es pas capable

de garder pour toi seul ce que tu aimes le plus au monde.

Ceci dans un premier temps si on parle de l’amour.

Cela vient dans un deuxième stade, lorsque tu te rends compte

que tu n’as pas la dialectique nécessaire à contrer celui qui

t’avance des propos que tu sais pertinemment faux.

Cela vient ensuite lorsque tu vois quelqu’un qui n’a pas réussi

mais qui est plus heureux que toi, ou bien lorsque tu vois

quelqu’un qui a réussi, alors qu’il n’a, à ton avis, nullement

les capacités requises.

La jalousie, c’est ne pas savoir vieillir.

La jalousie c’est se dire que la chance ne sourit qu’aux autres.

Alors, je vais te dire, mon fils, ne sois pas jaloux, ou alors, sois-le,

mais de toi…

 

Dis papa, c’est quoi le rêve ?

= Le rêve, mon fils, c’est ce que tu fais en ce moment.

C’est idéaliser quelqu’un, en pensant qu’il a réponse à tout,

alors que ton père, mon fils n’est qu’un homme, ou du moins,

essaye-t-il de l’être. Mais je t’en supplie, mon fils, ne te réveille

pas encore !

 

= Dis mon fils, c’est quoi pour toi l’amour ?

= C’est se sentir bien, à deux, sans s’engueuler.

= Tu crois que ça existe ?

= Oui, en tous cas, je vais essayer de ne pas vous imiter.

 

= Dis mon fils, tu auras des enfants ?

= Oui, mais j’essaierai de ne pas les quitter.

 

= Dis mon fils, seras-tu un bon papa ?

= Oui, du moment que je serai là.

 

= Dis mon fils, c’est quoi pour toi le bonheur ?

= C’est être tous ensemble.

 

= Dis mon fils, tu pourras un jour me pardonner ?

= C’est fait mon père, ce qui est fait est fait.

 

= Donc mon fils, tu m’aimes quand même ?

= Oh oui !

= Ah bon ! Tu me rassures.

 

= Dis mon fils, tu ne m’en veux pas d’avoir parlé pour toi ?

= Non papa, je n’aurais jamais osé écrire tout cela. »

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A mon fils

 

Ce billet étant très long
Je vous le publie en deux jours
Serez-vous assez courageux pour arriver au bout ?
(Déjà publié)

 

A mon fils

 

J’avais écrit ceci, il y a une vingtaine d’années, en imaginant une discussion
avec mon fils :
 
« = Dis papa, c’est vrai que c’est l’homme qui met la graine dans le ventre de la
maman pour avoir des bébés ?
= Oui, mon chéri, et quand cela ne réussit pas c’est que la maman n’a eu que
la migraine !
 
= Dis papa, c’est quoi le mariage ?
= C’est ce qui fait gagner beaucoup d’argent aux avocats.
= Dis papa, il faut payer pour se marier ?    
= Non mon fils, c’est après.
 
= Dis papa,   qu’est-ce   que   tu   trouves   de   bien   dans   le mariage ?
= Toi et tes sœurs.
 
= Dis papa, tu crois qu’il faut que je me marie ?
= Oh oui ! Rien que pour me prouver que j’ai tort.
 
= Et si cela se passe mal ?
= Tu écriras, mon fils, tu écriras.
= Et si cela se passe bien ?
= Tu me donneras tes feuilles blanches.

= Dis papa, c’est quoi le sexe ?

= C’est une toute petite différence qu’il y a entre l’homme et la femme.

Mais les petits ruisseaux font les grandes rivières.

 

= Dis papa, c’est  important de gagner de l’argent ?

= Oh oui mon fils ! Mais le plus important c’est de le garder.

= Ah bon ! Mais si c’est pour le garder à quoi bon le gagner?

= Pour être considéré, mon fils, pour être respecté.

= Mais je te respecte quand même papa !

= Tu vois, il y a tout de même des choses qui ne s’achètent pas.

 

= Dis papa, tu aimes ton travail ?

= Oui mon fils et j’y suis fidèle, bien que je me sois souvent trompé.

 

= Dis papa, c’est quoi la réussite ?

= C’est avoir de l’argent en l’étalant au grand jour.

C’est former un couple qui paraisse parfait aux yeux des autres,

même s’il ne l’est pas, et, dans ce dernier cas, l’argent y pourvoie.

 

= Dis papa, c’est quoi le bonheur ?

= Toi et tes sœurs.

= Dis papa, c’est quoi la solitude ?

= C’est quand on sème… sans récolter.

 

= Dis papa, tu m’aimes ?

= Oh oui mon fils !

= Ah bon ça me rassure !

 

= Dis papa, à quoi cela sert les études ?

= A avoir un bon métier pour gagner de l’argent.  C’est indispensable.

Par contre cela t’ouvre tellement l’esprit que tu as toujours

soif de comprendre, d’apprendre, alors tu passes ta vie à te poser des

questions.

 

= Dis papa, c’est quoi une maîtresse ?

= Quand tu es marié, c’est la femme dont tu te dis qu’elle aurait été

la femme idéale.

= Alors il faut divorcer et l’épouser.

=Ah non ! Sinon elle ne serait plus une maîtresse et tu t’apercevrais

rapidement que ta première femme pourrait être une maîtresse idéale.

 

= Dis papa, c’est quoi l’adultère ?

= Oh là mon vieux, tu apprendras très vite !

Par contre ne me demande pas ce qu’est la fidélité.

J’ai complètement oublié la définition et je n’ai pas d’exemple

sous les yeux à te soumettre.

= Dis papa, c’est quoi l’amitié ?

= Ce qu’il y a de plus beau mon fils, de plus beau.

C’est savoir écouter, consoler. C’est être écouté, consolé.

C’est pouvoir compter l’un sur l’autre.

= Mais dis papa, pour moi ce serait plutôt la définition de l’amour, non ?

= Ce devrait l’être mon fils, mais l’amour est composé de deux moitiés,

alors que l’amitié, c’est entier.

 

= Dis papa, tu crois que ce que tu me dis me servira à quelque chose ?

= Oh non, mon fils ! Heureusement ! 

D’abord tu es déjà persuadé que j’ai tort et tu as raison.

Ensuite, je suis sûr que tu es plus fort que moi. Toi, tu réussiras tout.

Travail, argent, amour, amitié.

Et un jour tu en donneras la recette à ton fils…

…qui ne te croira pas non plus. Mais c’est cela la beauté de la vie.

 

(A suivre)

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Tête et coeur…

Tu déjeunes à la table qui me fait face. Je te regarde. Tu es belle.
Pourtant mon coeur ne chavire pas, l’habitude sans doute
ou bien le refus de n’être qu’un pantin.
J’ai coupé les fils juste au ras du dos il y a quelques années.
J’ai recommencé toutà l’heure,
car ces fils-là, c’est comme les cheveux,
ça repousse.
Ils doivent sans doute être irrigués par le coeur
qui lui voudrait ne pas rester vide et solitaire.
Il m’envoie d’ailleurs des coups de semonce mon coeur.
Il n’accepte pas la fumée que je lui insuffle
pour qu’embué il ne puisse voir au dehors
pour que mes yeux se ferment sur les jolies fleurs
qui passent devant mon horizon.
Il bat, cogne à ma poitrine en me disant :
"Regarde celle-ci. Nous serions bien avec elle.
Elle est charmante.Elle pourrait un peu me réchauffer,
me permettre de passer quelques moments heureux."
Je l’écoute frapper. Je ne réponds pas.
Du coup c’est lui qui s’écrie :"Entrez !"
Je le verrouille à double tour,
car ma tête se souvientmême si mon coeur oublie.
Et ma tête me dit :
" Tu te rappelles comme nous avons souffert, tu te rappelles ?
A l’époque c’est moi qui frappais à tes tempes.
Regarde-les tes tempes. Elles ont vieilli, elles sont grises.
Ne les grise plus d’amour.Fais front ! N’augmente pas tes rides.
Ta vie à présent est lisse Vis seul, heureux.
Contemple-les ces sourires. Je les garderai en mémoire pour toi.
Et quand tu le voudras je te les projetterai
en images merveilleuses dans tes rêves les plus doux.
Dors JC, ne te réveille pas, ne nous réveille pas !"
Mais mon coeur lui n’accepte pas. Il se rebiffe :
"Je voudrais battre à l’unisson" me dit-il
"L’unisson ? Connais pas  !" répond ma tête.
Je paye l’addition. Je ne te regarde plus.
Ma tête me dit :
"Ne t’en fais pas je l’ai enregistrée !"
Je pars sans me retourner.
Et mon coeur fait la tête
parce que ma tête n’a pas de coeur !
 

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Cher papa Noël

Cette petite lettre pour te passer une commande un peu particulière pour le repas du réveillon.

Mais surtout s’il te plaît n’en tire pas la conclusion qu’il m’est nécessaire d’avoir une consultation en neuro.

 

Soupe à l’oseille

Palanquée de radis

Artiche chaud

Une viande à la braise ou

Pognons sauce madère ou

 Fric assez pour tout le monde

(Les sauces ne devront pas manquer de fonds)

Ah oui une sauce grisbi…che serait de bon ton.

Plateau de Froimages avec leurs présents

Galette évidemment

 Boissons très…fraîches

Pain au blé noir (non déclaré)

*

Merci de me faire savoir si cela est possible pour que je puisse avertir mes amis blogueurs afin que nous partagions le gâteau.

 

*
 

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Sacré Monsieur Charles !

Après un chagrin d’amour,

il ne faut pas demander le secours

de Monsieur Aznavour !

Parce que lui, pour te remonter le moral, il s’y connaît !

Avec deux guitares en fond musical,

il commence par te dire

qu’il faut savoir quitter la table

lorsque l’amour est desservi

 et que désormais on ne vous verra plus ensemble.

Ensuite, il te rappelle qu’elle était formidable,

 surtout quand vous avez joué à trousse chemise

et que tu t’voyais déjà en haut de son affiche.

Il évoque la bohème dans laquelle vous avez vécu.

Il insiste en t’affirmant que non, tu n’as rien oublié

et qu’hier encore et même à présent,

 l’amour c’est comme un jour, ça s’en va !

Puis il te remémore la fois où tu lui as dit :

" Tu t’laisses aller "

et que tu as supplié tout le monde en t’écriant :

" Emmenez-moi au bout de la terre

 parce que je veux oublier que c’est triste Venise."

Tu ne peux même plus aller te réfugier chez la mamma !

Sur ma vie, je laisse tomber Aznavour,

sa jeunesse

 et ses plaisirs démodés

comme ils disent, les autres !

Et pourtant…

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Le tour du Tour de France(1)

C’est long et inintéressant ! Donc pour les blogueurs qui sont à la pêche aux commentaires sur leur blog, rendez-vous demain; Ce sera toujours inintéressant mais plus court…

 

*

 

J’avais bien  fait de mettre des béquilles à mes vingt ans !

BING BOUM BANG CRAC et j’en  passe, il y avait de la musique…

La  pluie faisant une courte apparition, allais-je, moi aussi ne pas être désigné pour l’organisation  de ces jeux érolympiques ?

Les anglais étant absents (ouais,  je sais pas très beau !) je reprenais espoir.

Je suppose que cela fait perdre des kilos (je ne vois que ça) mais franchement les jeunes, vous n’êtes pas gâtés avec ce bruit mis sur des notes ! Mais bon, si vous vous amusez, rien à dire ! Pour le romantisme… vous repasserez !

« Tango » Vous connaissez ? Ça  se danse  à deux …

Enfin chacun  son  truc,  hein ?

Au bout d’un moment (une éternité) passé à blablater de la manière la plus agréable possible (c’est-à-dire dans le creux de l’oreille – ben  à toute chose malheur est bon !) Miracle ! (J’en ai lâché  les béquilles…) Une série de slows durant laquelle je fis une  suggestion  qui fut,  je le pense, appréciée, puisque nous nous esquivâmes. Nous fûmes accompagnés par la Marseillaise entonnée par les élèves de l’école de gendarmerie qui voulaient à toute force oublier ce nouveau  (Je ne veux pas de Trafalgar !) …Waterloo. Pourquoi Waterloo ? Et bien  sinon comment aurais-je  pu enchaîner en vous disant que nous quittâmes cette morne plaine  hein ?

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Le tour du Tour de France (2)

Direction ? Et pourquoi vous donnerais-je tous les détails ? Laissez donc votre imagination  galoper pour une fois !) Alors ? Oui ? Non ? Qu’est-ce que vous êtes pressés !

A l’âge canonique  qui est le mien (J’ai mis canon ! Ça laisse espérer non ?), je fus tout de même étonné de constater que les vieux  trucs fonctionnaient encore.

Petit dîner agrémenté de quelques restes de  galanterie  dont je secouais les toiles d’araignée…

A cet instant-là bien évidemment, on essaye un  peu de se découvrir. (J’ai dit découvrir pas déshabiller, patience !)

Pas trop difficile à deviner, divorcée 43 ans, donc…une valise pleine d’emmerdes. Comme quoi j’ai raison quand je dis qu’il vaut mieux voyager sans bagages ! Avant qu’elle n’aille plus loin, je sors mon… arme secrète (Cool !  Décontracte ! On a le temps !) : L’astrologie ! Superbe  ce truc ! Ça tombe juste à tous les coups. Je lui raconte sa vie avant qu’elle ne me dise quoique ce soit.

Là, elle en est sur le cul ! (Vous voyez ça vient !) L’astro ça déshabille la personnalité, je ne vous dis que ça ! ( Pour la personne alitée encore un peu de patience que diable !) Après ? Il n’y a plus qu’à laisser parler. Il faut juste  savoir écouter, consoler etc. etc.

(Et bien  oui les etc. nous y sommes ! Mais je ne sais pourquoi, mon vieux copain Alzheimer fait de nouveau son apparition !)

Moi ? Ça va !

Elle ? Mais bien sûr que je m’en préoccupe ! Vous me prenez pour qui ?

Elle revient cet après-midi.

Voici un « i »

Vous voyez c’est surmonté d’un point. Celui-ci ayant été mis en   bonne place, et comme demain elle rejoint ses pénates , je ne pense pas que j’aurai de nouveau à m’étaler sur le sujet ! (Quoique cet après-midi… !)

 

                                              *  

 

PS : Vous me voyez écrire tout cela en alexandrins ?

        Douze pieds !  Vous voulez rire !  A mon âge ! 

      Et puis …prose…dans ces cas-là….

     (Pas très élégant JC !)

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