Fantasmes se voulant quelque peu pléthoriques
Monde métaphorique univers utopique
Aux nuées d’illusions chargées de pluies diverses
Je veux me protéger de vos fausses averses
Toi muse si présente en ta cruelle absence
Je ne peux de tes mots tirer la quintessence
Disparais de ma vie pendant un court instant
Car tu rends l’aujourd’hui un peu trop attristant
Tous ces mots insufflés par ta voix chimérique
Se perdent lentement bien trop mélancoliques
Telles plumes légères portées par le vent
Qui les plonge aussitôt en un sombre néant
Je ne veux plus jeter de bouteille à la mer
Au bon gré d’une vague à lame trop amère
Dans l’île désertée j’écrirai sur le sable
Et l’onde effacera mes rêves improbables