Le soleil a daigné réduire son ardeur
La bise alors complice ajoute sa fraîcheur
C’est la fin de journée mais quel ravissement
Même le banc fait voir tout son contentement
L’arbre le protège en ombre enchanteresse
Le feuillage du vent apprécie les caresses
Je regarde le lac agité de frissons
Les oiseaux dans le ciel chantent à l’unisson
Solitude chérie moi qui te suis fidèle
J’avoue qu’en ce moment mes pensées vont vers elle
Mais ne t’inquiète pas elle n’est qu’irréelle
La lumière sans son la vie paraît plus belle
Car si elle parlait tu serais bien déçue
Elle ressasserait tout ce qu’elle a vécu
Je devrais de nouveau reconnaître mes torts
Lui rappeler les siens nous y serions encore
Voilà que j’ai gâché ce moment de détente
Je ferme mon esprit et reste dans l’attente
Du passage éphémère Ô combien délicieux
D’une belle sylphide au regard silencieux !