Les mots ambassadeurs d’une pensée complexe,
Hésitent sous la plume, elle-même, perplexe.
Se bousculent alors les nombreux synonymes,
Désirant, de l’idée, devenir éponymes.
Les termes aimeraient soigner la chevelure,
De ce poème hirsute, en servant de parure.
Alors ils le dépeignent et le peignent encore,
Pour brosser un tableau à belle toison d’or.
Comme un épi rebelle, la rime inopportune,
Transforme les écrits, comble de l’infortune !
Le papier offensé finit par se froisser,
Le poète déçu en vient à s’angoisser.
Vingt fois sur le métier, il remet son ouvrage.
Vingt fois, trop impuissant, il écume de rage.
Soudain le mot paraît, du salut, belle planche,
Afin que l’homme heureux peigne sa page blanche.
Superbe, toujours superbe….et suis fan ! Pas de danger que tu te retrouves devant une page blanche Jean-Claude, je suis même sûre que les mots se bousculent au portillon…en criant..alors Jean-Claude, quand est-ce qu’on s’y remet sur le papier..hein??..sourire…et bravo aussi pour ton exercice de mots imposés, va falloir que je t’en donne quelques uns bientôt…histoire que tu joues, tu aimes jouer, c’est une évidence !Et pour finir, aujourd’hui en tout cas, un grand merci pour le duo avec Fabrice…ce jeune homme est adorable, j’ai trouvé un ptit frère…un coeur et une âme comme ça se fait rare…bisous à toi…merci encore pour nous, ça a été un vrai plaisir que de le faire ensemble…à bientôt, Cristale