J’ai très vite entassé le lot de mes emmerdes
Une à une placée au bord de la fenêtre
On annonce du vent des fois qu’elles s’y perdent
Je pourrais espérer retrouver mon bien-être
Alors je vous en prie prenez vos précautions !
Calfeutrez-vous chez vous bouchez les ouvertures
Car je ne voudrais pas qu’avec stupéfaction
Vous connaissiez le quart de mes mésaventures !
Mais non ! Rassurez-vous je les garde pour moi
Avec les souvenirs amers qu’elles contiennent
Je vais consolider les ardoises du toit
Pour les persuader que toutes m’appartiennent
Au bord de la fenêtre elles narguent le vent
Elles ont résisté aux tempêtes dernières
Et leur fidélité si rare maintenant
Viendra vous éviter de faire des prières
D’ailleurs depuis que je navigue en solitaire
Elles sont bien ancrées, jamais ne se dérobent.
Elles m’ont affirmé, n’en faisant pas mystère,
Qu’elles ne suivraient pas le furieux vent du globe
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