J’ai repoussé les mots
Qui me parlaient de toi
Le ciel gris aussitôt
M’a entrouvert son toit
Je me suis retrouvé
Sur mon île déserte
Où je sais me priver
De ce qui déconcerte
Sans que je ne le prie
Comme frêles bateaux
Le souffle de l’esprit
A éloigné tes mots
Je les ai vus sombrer
Sans aucune amertume
L’océan s’est ambré
En recouvrant ma plume