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Archive for novembre 2009

 
Déjà publié
Cette douleur du coeur qui me revient sans cesse
Est invisible sur l’électrocardiogramme
L’appareil ne sait pas déceler ma faiblesse
Je lui dois bien je crois ce mauvais épigramme
 
La raie du coeur d’ailleurs est un peu en désordre
Car il a bien fallu que je vous la dépeigne
Mais tout va s’arranger  je ne veux en démordre
Avant que la sacrée sénilité m’atteigne
 
Or je l’entends mon mal en dressant l’oreillette
Il ne fait pas de bruit car il sait se cacher
La veine devient cave elle est un peu inquiète
Car la circulation dans l’artère est bouchée
 
Je subis les assauts de l’aorte sauvage
Je ne contrôle plus toutes les pulsations
Mon radar m’avertit de l’imminent dommage
Le coeur à cent à l’heure est en contravention
 
Il se calme soudain quand il voit sa peau lisse
Le coroner approche et prodigue ses soins
Il en reprend espoir oublie les maléfices
Il se croit tout permis et cela tombe à point
 
Il reprend assurance admet avec franchise
Que s’il n’a pas été avant en infraction
Il eut un infarctus après une bêtise
D’où vient cette douleur dont il était question
 
Comme il ne trouve pas la femme d’élection
Qui l’accompagnerait vers l’ultime sortie
Il donnera quand même et sans désolation
Pour effacer le mal au passé l’amnistie
 

 

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Connerie du jour

 
Les suisses ont dû voter contre ça :
 

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L’abeille et la bête

 
Dans mon ciel gris où le soleil
Cherche à se trouver une place
Je voudrais geler les abeilles
Les chasser vers l’essaim de glace
 
Mais elles se montrent rétives
Se refusant à l’abandon
Et dare-dare je m’active
Avant que d’avoir le bourdon
 
J’ai même amassé du pollen
Dont avec un air connivent
Je donne bouchée à la reine
Afin qu’elle s’envole au vent
 
Elles auraient voulu ces folles
Que d’un seul coup je perde pied
En me plongeant dans… la picole
Mais j’ai évité le guêpier
 
Comme je suis devenu ours
J’ai chapardé le stock de miel
Je vais l’offrir à la grande ourse
Qui me fait une place au ciel
 
Lorsque la nuit prend mon ciel gris
Je l’aperçois Ô ironie !
J’ai bien trop l’esprit amoindri
Voilà que je me colle au nid !
 
Mais quand se lève le soleil
Plus besoin de jouer l’autruche
Elles sont parties les abeilles
Et très loin dans une autre ruche
 

   

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Connerie du jour

 
Il paraît que chez les abeilles
 
c’est la reine qu’on appelle cire !

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Connerie du jour

 
Avant, il y a très longtemps, je me disais :
 
"La nuit détend !"

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Programme basique

 
Déjà publié
J’ai pris dans mon esprit les barrettes mémoire
Sur l’une j’ai posé mes dossiers de déboires
Sur l’autre j’ai gardé tous mes beaux souvenirs
J’ai détruit la première en fixant l’avenir
 
Je chante maintenant et si le disque dure
J’y enregistrerai le bonheur qui perdure
Sur une partition aux notes en émaux
Je n’aurai plus la ram qui traînait les défauts
 
Si la peine surgit je ne veux  pas céder
J’ai décidé que je ne vais plus l’aggraver
C’est de là que dépend ma saine sauvegarde
Mon coeur défragmenté saura y prendre garde
 
Comme je suis curieux je vais tout fort mater
Mes yeux très grands ouverts en seront épatés
Le vide est haut parfois en cette solitude
Je le rejetterai en toute quiétude
 
De joies et de plaisirs je veux me restaurer
L’irréel logis ciel je l’ai bien enterré
Je veux finir ma vie en évitant les drames
Et rien que d’y songer me réjouit le programme
 

 

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Connerie du jour

 
Ce doit être héréditaire
 
L’homme a des haines… 

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Le fort beau et le blogueur

 
Des commentaires  chez Olivier SC de "Bloguer ou ne pas bloguer"
(Lisez les dans la revue en question
que vous trouverez en cliquant ici) 
m’ont donné l’envie de republier ce billet
que je commettais déjà le 3 septembre 2005
 
Je suppose que vous avez compris,
vous mes rares mais Ô combien appréciés commentateurs,
que la chasse aux commentaires
était loin d’être mon sport favori !
 
*
 
Maître blogueur sur son clavier scotché

Tapait de ses doigts un billet bien tourné

Maître fort beau par les mots alléché

Laissa à peu près ce message :

"Hé ! Bonjour confrère blogueur

Que vous écrivez bien que tout cela est beau !

Sans mentir si votre langage

Se rapporte à votre bel ouvrage

Vous êtes le blogueur qui doit venir chez moi."

A ces mots le blogueur se rend donc chez le gars

N’aime pas les billets mais d’un p’tit comm y va

L’autre s’en saisit et dit : " Mon bon Monsieur

Apprenez qu’en statistiques

Je vais vous faire la nique !

Cette leçon vaut bien un faux hommage sans doute."

Le blogueur honteux et confus

Jura mais un peu tard qu’il ne le lirait plus

 

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Connerie du jour

 
Commentaires ? Commentaires ?
 
Je ne veux pas qu’on m’enterre !!!

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Cernes

 
Le regard fatigué
Et le moral en berne
Je ne peux endiguer
Tous les maux qui me cernent
 
Au temps de la jeunesse
On ne se rend pas compte
Que la foutue vieillesse
A sévir est bien prompte
 
L’esprit reste lucide
C’est là où le bât blesse
Il encaisse les rides
Et les mots qui agressent
 
Tous ceux qu’on croyait proches
Sont presque inaccessibles
Où deviennent re proches
Devant les "Impossibles"
 
Qu’ils ne comprendront pas
C’est ce que je souhaite
Si jusqu’à leur trépas
Leur vie n’est qu’une fête
 

Je deviens philosophe
C’est bien mieux n’est-ce pas ?
J’oublie les apostrophes
Et j’avance à mon pas
 

Les deux mains en avant
Je caresse la vie
Les demains décevants
N’en sont pas très ravis
 
Dès ce vent qui se lève
Sitôt je m’emmitoufle
Dans le manteau du rêve
Avant le dernier souffle
 
La plume est fatiguée
Le papier est en berne
Il ne peut endiguer
Tous les mots qui le cernent
 

  

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