Au bord de cette mer tu étais merveilleuse
Je me courbais devant tes courbes fabuleuses
Ce ne sont là bien sûr que des souvenirs vagues
Qui troublent mon esprit alors que je divague
Mais une fois la mer démontée et rangée
Alors que je croyais que c’était arrangé
Dès que s’éloignait le beau ciel orangé
Nous, nous nous retrouvions comme des étrangers
A la montagne aussi cela tombait à pic !
Quand nous nous délassions dans les lacets magiques
J’en enlevais les tiens nous étions encordés
Et nous n’avons jamais été désaccordés
Mais ma foi sous le vent la montagne a souri
Et déçu je l’ai vue accoucher de souris
J’ai eu beau m’essouffler et m’esquinter la moelle
Nos sommets goguenards n’ont pas bougé d’un poil.
Et une fois rentré au beau milieu des terres
Terminus on descend ! Envolés tes mystères !
Pour comble ils me laissaient la mine déterrée
Bien forcé d’atterrir tant j’étais atterré !