Une bonne quarantaine d’allusions
aux étrangers et aux pays
( 44 si j’ai bien compté !)
Déjà publié mais j’ai supprimé
le billet il y avait les réponses
Banalement vagabond écrivant sur la page
Je libère les mots et je pars en voyage
J’abandonne le livre et je laisse Pagnol
Par pure convention lis Tallien et m’étiole
Je regarde d’abord dans mon beau maroquin
Celui où dans le temps tant et tant d’argent tint
Je chine un peu partout, y raquait pourtant bien !
Pas même un peu de braise il est vide y rend rien !
Je voulais acheter une canne à Dallas
Avec un laqué bec qui avait de la classe
Il me reste sept chèques, bien sûr sans provisions
Et cela me fait mal gâche mes prévisions !
Dans le temps il est vrai j’étais mec si clinquant
Qui gambillait gaiement, le cul bas, insouciant.
Maintenant je boitille et j’ai le pas qui s’tend
Ce n’est pas Sri Lanka ! Oh pardon excellent !
Aimant le luxe en bourg je commande un pur malt
La bouteille est très bell’ j’avoue que ça m’exalte
Dan, Mark mes deux amis regardent ma souffrance
Car si je perds le nord vais-je aller en errance ?
Ce sont deux beaux homos qui cherchent qui s’ra elle
La pensée n’égale pas celles pleines de sel !
Mais de moi ils ont dit "Jadis il para gays
Et puis chez les aurochs tous les gros urus gays !"
Ali n’est pas venu il fait un somme Ali
En vieux français je dis "Il est bien nostre Ali"
Il repose à Paname à cause de sa graisse
Et si malaise y a il soigne ses faiblesses
Je voyage seul à mes riques et périls !
C’est sans doute un suicide un périple imbécile
Si parfois je m’égare en fait je me perds où ?
Et l’écho sait répondre "Ami tu es trop fou !"
Cessons de pays en pays de galvauder
Assez discouru si bien vous le voulez
Amusement bénin me servant d’alibi
Mon joli banc étant aujourd’hui estourbi !
Déblogue 