Déjà publié- Revu
A quoi bon se poser des questions inutiles ?
L’amour dans cette vie a l’humeur versatile
Lorsque l’on est heureux on lui fait des louanges
S’il joue un mauvais tour vieux démon devient l’ange
Donc lorsque l’ange est là profitons de ses ailes
Envolons-nous très haut et mettons-y du zèle
Car lorsqu’il atterrit en un crash malheureux
De s’envoyer en l’air devient très périlleux
Anges sont envoyés à la casse nombreux
Prendre une aile brisée et la soigner au mieux
Puis la greffer à l’autre en étant minutieux
Peut permettre un beau jour de retourner aux cieux
Etant donné l’état du nouveau véhicule
En noblesse traiter surtout la parti…cule
Prévoir un plan de vol plutôt assez étroit
Tout en restant à deux et en volant tout droit
Et cette fois surtout penser aux parachutes
Dans le bel habitacle ignorer les disputes
Puis l’orage éviter se mettre au sec la nuit
Ou bien sortir à deux et chanter sous la pluie
Si un jour on atteint le doux septième ciel
L’enregistrer très vite en faire un logi…ciel
Pour le télécharger lorsque l’on sera seul
Pour vivre dans la soie plutôt qu’en un linceul
Mais si tout comme moi trop médiocre pilote
Vous devenez rampant et n’avez plus la cote
Ne vous en faites pas certaines demoiselles
Gardent les pieds sur terre et se moquent des ailes
J’y ai trouvé mon compte et le plafond est bas
Les relations enfin n’ont plus l’air de combat
Et j’ai trouvé enfin la clé de ce mystère :
Pourquoi je suis classé dans les célib à terre !
La musique qui accompagnait ce texte
était "Tristeza" interpréte par Baden Powell
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